Il est temps de rentrer...fin du voyage
De bon matin, après avoir déposé mon sac à la consigne de la gare routière de Jaipur, je me lance à l’ascension de la colline pour aller visiter le « Tiger fort / Nahargarh », un palais construit en 1734 et qui domine la ville. Les 2km de route en zig-zag sont une véritable poubelle (pourtant l’accès principal).
Une fois en haut, j’ai une heure à attendre avant l’ouverture du monument, qui ouvre à 10h. J’en profite pour faire le tour sur les remparts. La vue n’est pas dégagée. Le climat et le niveau de pollution créent une brume intense. De là, on peut observer les centaines de petits cerf-volant que les enfants dirigent dans le ciel. Le but du jeu est de réussir à couper la ficelle du cerf-volant du voisin. (J’ai vu cette pratique dans toutes les villes visitées en Inde)
Quand enfin s’ouvre le palais, je me perds dans les nombreux salons vides, mais aux murs très colorés.
Les nombreuses portes alignées créent une belle perspective :
Je regagne la gare routière vers midi et monte dans le bus local pour Delhi. Mon voisin dans le bus est un jeune joueur professionnel de cricket qui revient victorieux d’un tournoi avec son équipe. Sympa.
Je quitte le bus à la sortie de l'autoroute, là ou je peux prendre le métro Express pour aller à l'Aeroport. Je n'ai pas envie de repasser par le centre ville bruillant et encombré. J'ai plus de 6h d'avance pour mon vol. Je patiente.
Je confirme que c'est l'air pollué de Delhi qui me fait avoir mal à la gorge, mal de tête et le nez qui coule. Ailleurs, je n'ai pas eu ces symptomes. Les vols sont à l'heure. C'est la fin du voyage.